Bébé ne dort pas la nuit: 6 choses à ne pas dire à des parents exténués

L'arrivée d'un bébé, c'est beaucoup de bonheur et au moins autant de fatigue. La petite merveille a souvent du mal à comprendre les concepts de jour et de nuit. Quand le soir tombe, l'angoisse prend à la gorge de toute la famille: dans l'obscurité, le bébé devient vampire et aspire sans vergogne toute votre énergie. Il ne ferme pas les yeux, pleure, crie, s'énerve, a peut-être faim ou trop mangé, peut-être souffre-t-il de reflux ou est-il simplement têtu? Aucune idée et au final, le résultat est le même: personne ne dort et quand le matin se lève, vos paupières piquent et vous avez mal partout. Quand vous parlez du souci avec vos proches, souvent, ils semblent s'être mis d'accord pour vous servir les phrases les plus énervantes du monde... Alors, merci, mais ça, ça ne m'aide pas...

"Mon bébé faisait ses nuits à six semaines." Tant de compassion, ça me laisse sans voix.

"Mais as-tu déjà essayé..." De changer le lit de place? De suivre les conseils de ce livre soi-disant miraculeux? De mettre un bruit blanc? De le bercer? De l'emmailloter? Je ne sais pas, j'ai des cernes jusqu'au menton, à ton avis?

"Moi, je ne pourrais pas le laisser pleurer..." Moi aussi, ça me brise le coeur. Mais à un moment, je n'ai pas vraiment d'autres solutions. Soit je le laisse pleurer quelques minutes, soit je l'étrangle.

"Il suffit de le nourrir un peu plus avant qu'il aille se coucher et il s'endormira comme une masse." Sachant qu'il boit une quantité de lait tout à fait acceptable... Tu proposes quoi?

"Essaie le co-dodo." D'abord, c'est très peu recommandé: ça peut être dangeureux. Surtout que je suis tellement crevée, que je risquerais de ne pas le sentir si je m'endors sur lui. Et ensuite, j'ai envie d'avoir un peu d'intimité. C'est déjà assez difficile comme ça d'entretenir une quelconque vie de couple avec un enfant en bas âge, alors si en plus on partage notre matelas toutes les nuits avec le petit, je ne donne pas cher de notre duo amoureux.

"Le mien n'a pas fait une nuit complète avant ses deux ans." Merci. Ça m'encourage. Le sujet est sensible et les parents prennent vite la mouche: le manque de sommeil rend irritable, c'est bien connu. Alors ne dites rien mais proposez votre aide. Faites livrer aux parents un petit-déjeuner un dimanche matin, offrez vos services de babysitting pour une nuit, payez leur un bon café... Des petits gestes qui font chaud au coeur au lieu de conseils bien intentionnés mais maladroits.