Un couple pratique sodomie, fellations et attouchements sur cinq enfants, dont un bébé de six mois, durant près de cinq ans

Un couple pratique sodomie, fellations et attouchements sur cinq enfants, dont un bébé de six mois, durant près de cinq ans

Ils sont accusés d’avoir violé leurs enfants pendant cinq ans, si brutalement que certains actes relèvent de la torture. Le procès de parents d’une famille recomposée s’est ouvert lundi devant la cour d’assises de l’Essonne, et se déroulera à huis clos jusqu’à vendredi.

L’ouvrier de 39 ans et sa compagne, une auxiliaire de vie de 31 ans, encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

L’enquête a révélé l’extrême perversité à l’œuvre au sein de cette famille recomposée, dont les enfants sont aujourd’hui âgés de 18, 11 et 9 ans. Entre 2008 et 2013, les deux amants ont utilisé le bébé de la femme comme objet sexuel, à une fréquence parfois quasi-quotidienne, selon leurs aveux.

Sodomie, pénétration anale avec divers objets, coït, attouchements, fellations… Sur les centaines de photos et vidéos réalisées et retrouvées par les enquêteurs, le couple exprimait son plaisir et s’encourageait malgré les pleurs et les hurlements de l’enfant.

Ces faits valent au couple des accusations de « viols avec actes de torture et de barbarie ».

Les concubins, originaires de Viry-Châtillon (Essonne), sont également poursuivis pour des agressions sexuelles sur les deux enfants de l’homme, dont il avait la garde un week-end sur deux et lors des vacances scolaires. Le plus jeune était en maternelle puis en école primaire au moment des faits, son frère au collège.

Le cadet était notamment forcé par le père à des attouchements et fellations avec son demi-frère, sous peine que son père lui inflige claques et coups de ceinture. L’aîné a lui été violé par sa belle-mère. Son père lui dit alors qu’il découvre « la vie d’adulte » et lui explique qu’il pourra « le refaire » s’il obtient de « bonnes notes », a raconté l’enfant lors de son audition.

En 2013, l’aîné met finalement un terme à l’enfer familial, en rapportant à sa mère, responsable de sa garde, un disque dur rempli des preuves de la pédophilie de son père.

Les accusés ont reconnu la quasi-totalité des faits en audition. Ils ont d’abord évoqué une « éducation sexuelle » voulue par le couple, avant de se rétracter et de se rejeter mutuellement la faute.

Leur expertise psychiatrique a conclu au libre arbitre de chacun. L’homme, parfois violent, regardait des vidéos pédopornographiques depuis ses 25 ans. La femme, jugée d’une « grande immaturité », avait commencé à violer son bébé dès six mois, avant sa rencontre avec son nouveau compagnon.

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